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Basé sur
un fait historique réel, ce film d’une durée
d’une heure cinquante fut l’objet d’une
longue recherche de la part de P. Gantinier, l’auteur
et scénariste.
Ecrit dans un français noble et peu usité de nos jours, « L’Affaire
Vernet » reflète avec exactitude l’atmosphère
des années 330-340 et met en image des personnages dont les noms
sont devenus des légendes. Vous retrouverez tout ce qui fit la
Grande Neustrie : toilettes, mobiliers précieux, langage ampoulé et
vipérin, franchise décapante, et surtout : S.O. Ière,
l’Impératrice matriarche à la carapace dure cachant
peut-être une âme sensible, la Princesse de Cheverny, tiraillées
par ses démons (le sexe et l’alcool), le Duc de Rohan, infantilisé et
efféminé, aveuglé par l’amour qu’il
porte à son épouse, le Cardinal de Condé, dont les
sentiments douteux le mène vers la jalousie et le complot, le
Duc d’Aquitaine et Comte de Rochefort, dont le rêve de grandeur
ne s’embarrasse d’aucun compromis, le Duc de Berry, patriarche
supérieur isolé par sa puissance et complice de S.O., la
Duchesse de Parme, intrigante
autant qu’insouciante et légère, le
Chevalier de Beauval, naïf et utilisé, sans oublier les apparitions
du Chevalier d’Eon, Chambellan au sexe indéfini, et du Comte
de Bourgogne, fils de S.O. Ière au destin particulier… |
Et
enfin, bien sûr, le Chevalier de Vernet que rien
ne prédispose à un tel univers et qui va
devoir se familiariser avec cette cours qui, faute de
miracles, fait bien des dommages…
Mis
en scène et dirigé par le tandem Gantinier
et Onassis, réalisé par Bruno Delacroix,
sur une musique empruntée pour une grande part à «Barry
Lindon» et des décors extérieurs s’égarant à Fontainebleau, «L’Affaire
Vernet», avec un casting prestigieux, s’est
donné les moyens d’une grande production…
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